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Critiques " Le Secret de Diana Danesti "

 

Christophe Remondière (Photographe et auteur du "Secret de l'île aux 30 cercueils"):

http://www.portail-rennes-le-chateau.com/atlantide.html

 

" De l'atmosphère douce et feutrée d'un refuge sybarite, demeure philosophale ornée du Lion d'Or, aux profondeurs glacées et humides d'une crypte funéraire du Père-Lachaise, "Le Secret de Diana Danesti" distille ses fragrances, alternant les notes suaves et douces-amères qui ne sont pas sans rappeler celles de la "fée verte" (absinthe) ou du "Montecristo" (cigare)... Du commencement à la fin de l'ouvrage, l'humour, sulfureux, est omniprésent. Il s'inscrit dans la dynamique alchimique voulue par l'auteur. Un "humour de contrepied", renforcé par la nature de l'improbable duo : Arthur Brenac et Pierre Laroche... La destinée des deux protagonistes (aussi opposés que le soufre et le mercure), sera scellée par la rencontre d'une femme au "double-visage", accompagnée du terrifiant Dragan, "semi-golem" à la recherche de son maître... Cela ne manque pas de sel ! En marge de cette histoire, une étude approfondie du texte dévoile un certain nombre de clés, nécessaires à l'ouverture des portes derrières lesquelles se terre le secret de Diana Danesti. Il est donc conseiller d'avoir l'Å“il ! Une simple phrase anodine peut, en effet, révéler des mots-clés, invitant le lecteur à s'orienter vers un nom de saint, ou autre, comme un *ouvrage alchimique de qualité dans cet extrait : "Voyageant par la voie des rêves dans un kaléidoscope de lumières et de couleurs vives..." * ("Voyages en kaléidoscope" d'Irène Hillel-Erlanger) Bien sûr, le vampirisme est à l'honneur, celui de Bram Stoker et de Jules Lermina. Mais il ne faut pas oublier la présence de l'esprit chevaleresque, cher à feu Maurice Leblanc... A n'en pas douter, l'étretatais aurait, en son temps, adoubé Tony Baillargeat. "Noblesse de race", "Pureté de sang", de la Golden Dawn à la Société Thulé me direz-vous... les sources sont pourtant celles de la chevalerie : "noblesse des vertus", "pureté de cÅ“ur". C'est en effet par une opération de purification intérieure que l'on obtient l'élévation et la libération de l'âme, au-delà des tourments de la roue infernale. Telle est la voie du noble chevalier en quête du Graal (ou de sa Dame). Vampirisme et Chevalerie, deux thèmes réunis sous la plume de M. Baillargeat et dont la convergence se traduit par un seul et même dessein. Ainsi, selon différentes sources, il existe un intérêt commun à recouvrer le sang sacrificiel mosaïque ou sang de la coupe christique. Quoi qu'il en soit, il s'agit bien d'une recherche du sang de l'alliance (au divin) permettant la Régénération et donnant accès à l'Immortalité. L'homme ainsi libéré, s'extrait de sa propre dualité intérieure. C'est ce que Jean Parvulesco nommait "l'Å“uvre au vert", opération transmutatoire s'achevant par l'avènement du surhomme. Le "libéré dans la vie" ("Les mystères de la villa Atlantis" Jean Parvulesco). Entre l'être et le non-être, le bien et le mal, la lumière et les ténèbres, le "libéré tantrique" ou "mort-vivant" (en référence à l'histoire de Diana Danesti), peut être assimilé d'une certaine manière au rayon vert de Jules Verne ! "Bleuir le sang" peut-on lire dans le roman de T. Baillargeat, le purifier par d'intenses rituels, transmuter le sang vil et impur en sang bleu, royal et noble. L'Or pur est semence, fluide magnétique, sang... principe de vie ; Flamme de vie que Diana Danesti tentera désespérément de raviver, par-delà les énergies telluriques, lors du "rituel de la crypte" et à l'intérieur de laquelle on croit deviner l'ombre des dents (limées en pointes) d'Aleister Crowley...  Diana Danesti n'est pas seulement une descendante de lignée royale, elle est l'instrument dynastique missionnée dans un but précis. Femme, elle devient coupe sacrée, chaudron celtique ; elle est destinée à recueillir le liquide séminal de Vlad Tepes et générer ou régénérer la vie. Résurgence de Lilith des temps anciens qui abusait des hommes durant leur sommeil afin de leur dérober la précieuse semence, Diana Danesti est à son image. Elle inverse les rôles du féminin et du masculin. Son attitude cavalière est celle d'une femme dominatrice et masculine. Vlad Tepes, allongé, inerte, est chevauché par Diana qui "frottait son cul blanc sur le sexe éteint et noir". Nous avons ici, dans ce rituel, la description exacte, bien que symbolique, de l'Å“uvre au noir, au blanc et au rouge, soit... le Grand Å’uvre. A suivre... "

 

 

PJLA PILLON ( Metteur en scène, acteur & Ecrivain, auteur d' "Un français d'aujourd'hui"-Editions Alexipharmaque- 2015):

http://arthurbre.wix.com/pjla-pillon

 

" Puisqu’il faut bien commencer par un mot je dirais : flamboyant ! Oui ! Comme le gothique le fut ! Des croisées d’ogives de chapelles atrocement délabrées révèlent des gargouilles de vampires. La pierre ouvragée croise le fer du béton armé, épouse pour le meilleur et surtout le pire le granit et le marbre de monuments improbables dans les méandres indiscernables et pernicieux des allées instables d’un cimetière oh ! Combien chargé! Les marches de guingois d’escaliers antédiluviens, à bout de souffle, prêts à s’effondrer mènent à des impasses où l’on essuie soudain des souffles froids venant d’on ne sait quoi, d’on ne sait où, d’on ne sait qui! Les mousses insidieuses font des masques de peste au visage ravagé des statues cacochymes délaissées… à travers les impostes saturés de toiles d’araignée on entrevoit parfois les vestiges de vitraux brisés, témoins de la ferveur d’une époque révolue! La nécropole immense au cœur de la capitale, bâtie sur une colline dissimulant maints passages, galeries et souterrains sert de décor grandiose à plusieurs scènes épiques, décisives du roman. La nécropole immense au sous sol creusé de couloirs truqués recèle un monde improbable de morts mythiques pourvoyeurs de chaos apocalyptique ! Un romantisme exacerbé, maîtrisé, assumé donne au style de Tony Baillargeat sa surprenante, fascinante, envoutante emprise! Je connais l’homme depuis vingt ans. Hasard des calendriers personnels, cet ouvrage vient couronner une complicité rarement remise en question depuis deux décennies! De quoi s’agit-il en effet, si ce n’est d’une transcendante épopée mêlée de transpositions magnifiées, d’ aventures réelles, bien véritablement enjolivées, de découvertes inouïes des réalités de la réalité! L’amateur éclairé identifiera les clés, les symboles, ils sont nombreux. Il décryptera les multiples lectures possibles, les sous textes de cette quête allégorique, explosive, de ce voyage fantasmagorique, ésotérique, dans un au delà tout proche… il comprendra entre les lignes et dans le texte même les descriptions exactes et métahistoriques de l’histoire de l’humanité ! Que pouvait-on attendre de mieux d’un homme qui au fil des ans et de ses nombreux écrits a peaufiné son style nonobstant les rebuffades, le mépris de la culture officielle, la suffisance des universitaires engourdis dans leurs dogmes! Que pouvait-on attendre de mieux de l’ancien garnement qui jouait dans la cour du château de Saumur, gamin confronté, au quotidien, dès l’enfance à la réalité historique, glorieuse, martiale et mariale de notre beau pays! Cet amour chevaleresque de la France, de ses régions, ses châteaux, ses blasons, ses terroirs, ses secrets, il nous le livre avec tendresse, force, la faconde parfois truculente des chansons de gestes, des conteurs, troubadours des pays de Loire ! La Loire notre fleuve sacré, celui de nos rois! Amour de la France, de notre France à tous, jamais démenti depuis le temps où tout jeune il s’engagea chez les fusiliers marins ! J’ai pressenti autrefois, dès notre première rencontre, l’exception flagrante de cet homme habité, opiniâtre et talentueux ! J’ai au fil des ans avec joie, respect, admiration, émotion, suivi son évolution, constaté l’épanouissement de sa maturité d’homme éveillé! Les pseudo-références multiples aux auteurs d’ouvrages initiatiques comme Maurice Leblanc, Jules Verne, Gaston Leroux, abondent direz-vous ! Cependant c’est bien Tony Baillargeat qui, pour notre plaisir avéré de lecteurs avertis, développe son style personnel après avoir assimilé la quintessence de ses écrivains préférés ! Les allusions, les citations surgissent masquées, travesties avec l’art de celui qui peaufine son amour des mots, son goût pour notre langue, son souci permanent du terme juste, précis, exact, son attention à la musicalité du phrasé. Sans compter que, au nombre des rencontres marquantes de notre auteur figure le regretté Jean Parvulesco dont le lyrisme surréaliste, visionnaire a revigoré, oxygéné des références plus anciennes! Nous voici fatalement emportés dans un maelström qui télescope les époques, fougueusement enlevés dans un tumultueux voyage initiatique hors du temps, dans des lieux, des décors, des paysages décrits avec minutie. C’est une poursuite haletante, une fuite éperdue, tentative téméraire, presque désespérée d’élucider le fabuleux mystère, de résoudre la sombre intrigue, de sauver la belle héroïne, dans la grande veine des romans feuilletons du début du vingtième siècle! Les portes sont dérobées, les souterrains s’effondrent, les bas reliefs font des mystères, les passages sont secrets, la terre tremble, l’amour blesse, les êtres se transforment et ne sont plus ceux qu’ils paraissent! Le lecteur marche et cours toujours un peu à la traîne comme Pierre Laroche… Pourtant, régulièrement, cavalièrement presque, la réalité contemporaine surgit sans artifices, narration riche en tendresse, en amitié, en coups bas, en amour simple des gens simples, en anecdotes, en imprévus, en tableaux ciselés. Indépendamment de l’intrigue magistralement menée, ce qui rend encore plus attachant cet ouvrage à mes yeux, c’est la formidable complicité, l’indéfectible confiance surhumaine dans le sens du dépassement de soi qui unit les deux protagonistes du binôme improbable formé par Pierre Laroche et Arthur Brenac. Il y a beaucoup de moi dans Pierre Laroche. C’est Tony lui-même, troublé, qui le dit ! Je suis très sensible à l’hommage rendu par celui qui fut un temps mon élève en théâtre! Touché par cette demande de préface à laquelle je ne m’attendais pas ! Touché de m’être laissé emporter, avec délectation, par ce récit diablement bien mené ! J’ai l’intuition précise, indiscutable, que ce livre marque un tournant décisif dans le parcours de Tony qui s’approche de plus en plus de son être profond, de son essence, de ce qu’est sa mission, sa vocation ! Par delà l’écriture : une réelle quête, exigeante, prenante, attentive, impliquant nos destins croisés avec celui de notre pays condamné à disparaître par certains. En effet qu’avons-nous à jouer pour retrouver, rétablir, préserver, sauvegarder, transmettre, notre identité nationale, sacrée, historique et culturelle ?Car c’est bien aussi de la vie éternelle de nos valeurs ancestrales qu’il s’agit ! En cela, cette œuvre s’inscrit dans la grande tradition des épopées Françaises d’une époque intemporelle, glorieuse, radieuse, pas si lointaine ou notre culture rayonnait littéralement et littérairement dans le monde entier ! Prions et agissons pour que ces temps reviennent! Pour que ne s’éteigne pas, à jamais la flamme menacée du génie Français !"

 

 

 

 

Johan Netchacovitch ( Directeur du Site "La Gazette de Rennes-le-Château" ):

http://www.portail-rennes-le-chateau.com/gazette/

 

 

" Nous avons peu l’habitude de présenter des romans dans la Gazette de Rennes-le-Château vu le nombre d’études publiées sur le mystère du village éponyme et de sa région ! Cependant, dans ce cas-ci, la richesse des strates de lecture, le suspense, le style, les idées véhiculées, les références au mystère castelrennais, le message eschatologique rendaient incontournable la critique ci-dessous.

D’abord, dès les premiers pages, du roman « Le Secret de Diana Danesti » de Tony Baillargeat, Editions « La Pierre Philosophale », le suspense emporte le lecteur lancé sur la piste d’une société secrète dirigée par l’envoutante et la gémellaire Diana Danesti ! Un duo improvisé et improbable, Pierre Laroche, 56 ans, brocanteur-amateur, et Arthur Brenac, 25 ans, dandy du XXIe siècle, se rencontre fortuitement au cimetière du Père-Lachaise à Paris en secourant une jeune fille menacée par des cerbères patibulaires… Dès lors, l’enchainement des actions emporte les protagonistes à Artannes-sur-Indre, Loches et Corancy avec des retours dans la maison d’Arthur à Paris, « Le Gd hôtel du Lion d’or », tout un programme en soi, véritable cabinet de curiosités, admirablement dépeint.
Ensuite l’auteur, passé maitre dans l’art de créer une ambiance, décrit lieux et sentiments à la manière des classiques du XIXe siècle. Cette charmante désuétude est contrebalancée par des dialogues rythmés au langage contemporain. Leur alternance rend le récit haletant.
L’auteur parsème aussi son récit de références à la région et au mystère de Rennes-le-Château à la manière du Petit Poucet, à charge pour le lecteur de reconstituer le puzzle… Pierre Laroche est d’origine cauchoise, pays d’Arsène Lupin. Arthur Brenac, l’église du village audois mérite le détour ne fut-ce que par ses médaillons alchimiques, possède un autographe de Jules Verne, dédicace à « Clovis Dardentor ». Il détient un tableau, fil conducteur du récit, … à la manière de « Les Bergers d’Arcadie » auquel une main inspirée a ajouté une chèvre, un acacia, un dragon et d’autres symboles. Une formule latine l’accompagne ! Deux clés, à l’effigie de l’ours et du sanglier, ouvrent sur de profondes ténèbres. Les noms d’Henri Sinroc et de Germaine Cousin de Picou-Sinbrac rappellent deux statues de l’église de la colline envoutée… Sont évoqués également en filigrane le 17 janvier, le code de Vigenère, les Mérovingiens, l’orme de Gisors, Marie-Madeleine, Cocteau, Barrès…
Un autre niveau de lecture, plus ténu certes, traduit l’engagement de l’auteur qui stigmatise le changement des mentalités en France, la perte de valeurs ancestrales, la pensée unique internationaliste à la solde de l’élite financière mondiale.
Enfin l’ésotérisme est un autre jalon important de ce récit, dans l’air du temps et en lien avec certaines recherches castelrennaises. Si les vampires sont plus un prétexte pour évoquer une civilisation vivant dans une dimension parallèle, ancestrale et souterraine, Elohim et
Néphilim balisant cette métahistoire, le but est de nous parler de « celui qui doit venir », ou pour être plus en adéquation avec notre époque, de la venue du Grand Monarque, sorte de Roi caché.
L’épilogue est plus explicite encore : le livre « est un secret d’ordre eschatologique, c’est-à-dire relié à l’Apocalypse et à la Fin des Temps, il serait regrettable de ne pas le prendre au sérieux et de n’y voir qu’un roman d’aventures puisant ses racines dans ceux de la Chevalerie Occidentale… ».
Et la suite ? Elle semble prévue dès la quatrième de couverture puisqu’on y parle du premier tome de ce cycle « Arthurien ». Souvenons-nous qu’Arthur Brenac possède douze tableaux reliés entre eux dont le décryptage permettrait de trouver…
A lire et à suivre assurément !!!
"

 

 

 

Philippe Marlin (Directeur des Editions Oeil du Sphinx et Chroniqueur radio sur "Bob dit toute la Vérité")

 

"C'est un roman que j'ai beaucoup aimé. C'est Un véritable Thriller ésotérique. Et contrairement à beaucoup de Thrillers ésotériques ou l'ésotérisme est téléphoné ou tout est plaqué à droite et à gauche, ou ça sent un peu la planche pédagogique, là pas du tout,  l'ésotérisme est intrinséquement lié à l'intrigue et l'action, ce qui donne un résultat étonnant! ...  "

 

 

 

 

 

 

 

 

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