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Âgé de vingt-cinq ans, Arthur Brenac habite seul le « Grand Hôtel du Lion d’Or », vieille demeure située dans une venelle déserte tout près du cimetière du Père-Lachaise, dont la « façade se lézarde en de multiples veines qui lui donnent un aspect vivant et organique d’une beauté antique inavouable ».

 

Arthur Brenac n’a pas connu ses parents, victimes d’un tragique accident de voiture alors qu’il n’était qu’un enfant en bas-âge.

Originaire de Blois où il a passé les dix-huit premières années de sa vie au sein d’une famille d’adoption de tzigane sédentarisée, c’est à sa sortie de cinq ans chez les commandos-Marine, deux ans auparavant, qu’un mystérieux et lointain parent resté inconnu, lui a légué cette vieille auberge à l’allure abandonnée.

 

Au troisième étage, une énorme pièce « oscillant entre le salon anglais et le cabinet de curiosités scientifiques », remplie de livres, de meubles et d’objets antiques de grande valeur (abritant entre autre, une prestigieuse collection de Jules Verne édité chez Hetzel) lui sert de pièce à vivre ...

C’est là que Pierre Laroche, son nouvel ami, ancien chauffeur de taxi et brocanteur amateur dépressif de cinquante-six ans, va découvrir, fixés au mur, douze tableaux anciens. Chacun dissimulant douze repaires, recelant trésors et secrets, et qui rassemblés entre eux par un méridien d’un genre particulier, dessinent sur le territoire français vu du ciel, un singulier zodiaque terrestre dont les lignes forment les frontières archétypales d’une autre France. Confronté à la science héraldique et à de redoutables sociétés secrètes, cet Hercule moderne, accompagné de son compère Pierre Laroche, aura à effectuer douze travaux qui devront lui permettre de découvrir le mystère de sa propre existence... 

 

A Propos d'Arthur Brenac

Arthur Brenac immortalisé le 17 Janvier 2014 au Grand Hôtel du Lion d'Or par son ami Christophe Raymondhier, Artiste Photographe, rompu à la technique de la photographie peinte à la main. La ressemblance étonnante d'Arthur avec le grand poète anglais George Gordon Byron, inspira Raymondhier qui a copié ici un tableau de Richard Westall  exposé à la National Portrait Gallery à Londres.

 

Pierre Laroche pris en photo par Arthur Brenac. A Paris en 2014

Arthur Brenac par son ami Pierre Laroche

" Il me sortit ses mots comme on sort une perle de son écrin, d’un air touchant et généreux qui faisait tant défaut dans les temps modernes qui étaient les nôtres. Ses yeux bleus qui brillaient à la faible lumière d’une lampe à pied de style « empire » posée sur ma gauche, portaient en eux, la flamme émouvante de ces fils qui veulent faire plaisir à leurs pères dans le simple but d’être aimé. Son sourire sincère, révélant une dentition parfaite, éclairait les ténèbres d’un monde extérieur qui était en pleine perdition. Dans ce décor d’un « autre temps » miraculeusement préservé, sa simple présence dardait les rayons d’une bienveillance que je n’aurais jamais cru rencontrer durant toute mon existence. J’étais troublé par ce nouvel ami, jeune, beau, intelligent et  mystérieux comme les personnages des livres de mon enfance. Il ressemblait aux héros romantiques tels que la littérature du 19e siècle nous en avait donnés, des héros pour lesquels les lois humaines n’étaient pas faites, des héros d’emblée en conflit avec le monde, des héros qui ne pouvaient trouver leur salut que dans la mort ou l’amour ! Ces deux mots à la résonnance presque identique, semblaient être les vibrations à l’origine même de cet être que je ne connaissais seulement que depuis sept jours mais que j’aimais pourtant déjà comme un jeune frère... "

" Il tourna brusquement son visage vers moi. Je découvris alors pour la première fois de près, sa beauté marmoréenne dont la singularité se conciliait parfaitement avec l’austère lumière des lieux. Ses yeux bleus médiumniques fixés sur mon regard, me firent instantanément l’effet de deux pics de glace qu’il aurait enfoncés froidement à la surface de mes orbites. Ses lèvres, pigmentées d’un rose pale, se détachèrent l’une de l’autre pour débiter les mots suivants :

—Cette histoire vous concerne... "

Maison de Blois (celle sur la gauche) où a grandi Arthur Brenac, élevé par une famille de Yéniches sédentarisés :

                  Les "Dorkeld"  

Arthur à 21 ans , pendant une "sortie" du côté du côté de Guer-Coëtquidan, près de la forêt de Brocéliande...

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